Noël Botakile Batanga à la manoeuvre pour soustraire le Kongo Central de la liste de quatorze.
Noël Botakile Batanga à la manoeuvre pour soustraire le Kongo Central de la liste de quatorze. Mais pour les notables et la population, une seule alternative: résister.
Avocat au Barreau de Kinshasa/Matete, Professeur Docteur à Thèse en Droit de l’Université de Kinshasa, député national élu sous le label Kabiliste de la province de la Mongala dans la grande province de l’ex Equateur, Noël Botakile Batanga l’époux de la Sénatrice Bolingo Botakile Denise est de la lignée de ces théoriciens -praticiens du Droit qui n’hésitent pas à malmener la science en la bradant pour assouvir des desseins mercantiles funestes.
Disciple du Professeur Vunduawe Te Pemako, Noël Botakile Batanga enseigne le cours de Contentieux Administratif dont il tire le suc nécessaire pour jouer à la fois au pyromane et au sapeur-pompier qui explique qu’il soit homme à voguer au gré des vagues sous le sceau de la transhumance.
Des sangsues qui vivent des crises qu’elles exploitent, lorsqu’elles ne les créent pour en vivre. Des pêcheurs en eaux troubles ou à troubler. Autrement dit, des vampires devant lesquels il n’y a aucune autre voie de recours et de secours qu’une farouche détermination à la résistance.
Qui a bu boira ?
Ses manigances, le Professeur Noël Botakile Batanga les a entamées dans sa province d’origine, ayant tenté de mettre La Mongala sens dessus-dessous mais stoppé net par les vaillants résistants natifs Ngala qui le connaissaient et qui pour cela se sont opposés à ses œuvres diaboliques.
En effet le désopilant roublard ne recule devant rien pour ses intérêts, prêt à jouer son va-tout avec en appui les arguties sophistiques assorties d’un juridisme étriqué sur fonds desquelles il est capable de mettre tout à feu et à sang,les Rapports des Renseignements Militaires faisant foi.
Dans son intime conviction, il sait qu’on peut faire dire au droit (administratif) tout ce qu’on veut, dans la ligne de ses intérêts. Aussi est-il de ceux qui ont conduit le Président Joseph Kabila au pied du mur, celui-ci ayant crû tout ce qu’ils lui débitaient, alors qu’il était prudent de s’en méfier.
Après l’échec de ses schémas suicidaires dans sa province d’origine, le revoici à la rescousse des bois morts de la province du Kongo Central, fort de ses accointances avec l’ancien VPM Gilbert Kankonde, saisissant au passage un contentieux juridico-politique pour apporter l’eau au moulin d’un acteur politique vomi, l’olibrius détourneur des deniers publics patenté qui, conscient de ses turpitudes a trouvé son salut dans la fuite.
Alors que l’honneur du Chef de l’Etat est écorché, y compris celui du Patriarche et Chef Spirituel de l’Eglise Kimbanguiste Simon Kimbangu Kiangani, voici qu’arrive un opportuniste de mauvais goût, Professeur de Droit de son état pour adouber un homme qu’il veut à tout prix remettre en selle, contre la volonté de tout un peuple martyrisé, le gouvernement de la République, truffé d’hommes et des femmes notoirement probes, mais à tout le moins complices lorsqu’ils se sentent obligés de cautionner la forfaiture en avalant tous, leurs mouchoirs.
Noël Botakile Batanga, tireur des ficelles attitré qui ne s’en cache pas, a le toupet de s’offrir en spectacle et de façon ostentatoire sur des chaînes de radiodiffusion et de télévision et à travers les médias sociaux, pour mieux asseoir un plan rampant où des espèces sonnantes et trébuchantes ont été mises à contribution sans aucun doute par « Maboko banque » !
Qui lui a demandé en sa qualité de Directeur de cabinet, de ce fait un héros dans l’ombre de passer défendre et commenter publiquement les décisions de Justice ? N’est-il pas astreint à un devoir de réserve et à une contrainte déontologique ? Est-il devenu le Porte-Parole du Conseil d’Etat et même du gouvernement de la République?
Sans doute profite-t-il là aussi du poids de l’âge du Maître VTP pour faire n’importe quoi.
N’y allant pas des mains mortes, le Professeur Spécialiste de droit public (constitutionnel et administratif) dont les recherches se focalisent vers le contentieux administratif s’arroge les droits de remettre en question tous les juristes du gouvernement, mettant en cause des décisions officiellement prises et avalisées en Conseil des Ministres, un tantinet menaçant, affirmant que si sa potion magique n’est pas prise en compte, toute la procédure serait à refaire à travers toutes les provinces, le décalage de trente (30) jours étant l’un de ses coups fourrés réussis.
Il n’est donc pas faux l’opinion qui voudrait croire que le premier Ministre Jean-Michel Lukonde Kyenge membre du parti de Dany Banza, cet influent conseiller du Chef de l’Etat qui fricote avec le fugitif gouverneur Cyprien Atou Matubuana ait profité de la Mission du VPM Aselo Okito à Maputo au Mozambique pour remettre en question une décision déjà prise officiellement et définitivement entérinée en Conseil des Ministres avec cette évocation sulfureuse qui sent la maffia à mille lieux « *_pour faire face aux contraintes administratives évidentes »_ .* Le tour est joué. Mais pas définitivement. Et vivement la mise à feu et à sang de la paisible province du Kongo Central.
Ne sommes-nous pas en face des personnes recrutées par des officines obscures pour multiplier les zones des tensions sur ce mini-continent, question de l’embraser pour mieux le brocanter en le balkanisant ?
Le Chef de l’Etat, est-il suffisamment entouré pour bénéficier des analyses prospectives perspicaces à long terme ? N’est-il pas en train d’être piégé par des hommes de l’ombre qui ont des intérêts sournois autres que les siens ?
*La province de la Mongala doit servir d’exemple au Kongo Central*
Les ressortissants de la province du Kongo Central doivent savoir que la crise qui a prévalu à la tête des institutions provinciales de la Mongala était l’œuvre du Professeur de Droit Noël Botakile Batanga, le metteur en scène de toute la « cacophonie » qui y a élu domicile pendant de longs mois.
Proche de Gilbert Kankonde lorsque celui-ci était au ministère de l’Intérieur et avec qui il a œuvré très étroitement, Noël Botakile Batanga n’en est pas à son premier coup.